keskiviikko 3. maaliskuuta 2010

Les Lettres françaises - chapitre 2

Je n’ai pas beaucoup de temps pour regarder la télévision mais je crois que je suis un peu « information drogué ». C’est aussi une bonne raison pour délibérer ma relation aux médias. Peut-être que je suis « un bourreau des actualités » mais je veux être analytique et non un consommateur naïf. Si je me situe dans le ruisseau des événements temporels, j’ai besoin de trouver l’essence des choses et non des fantasmes. La question sur les outils – à travers que nous recevons notre portion quotidienne des renseignements – est naturellement centrale.

En plus de la question technologique (les journaux, la radio, la télévision ou l’Internet), il y a un autre côté à cette question. On peut utiliser un marteau pour construire une maison et aussi pour briser des objets de valeur – mais c’est le même marteau. Par conséquent, la question du rôle des médias en principe est très importante. Généralement, on considère que la fonction des médias – en plus de son rôle éducatif – est de surveiller le gouvernement et de révèler l’incapacité, l’impuissance et la corruption. Ils protègent la liberté démocratique. C’est la raison pour laquelle les médias sont dénommés « le quatrième pouvoir d’état » (en accord avec la théorie de Montesquieu). Mais aujourd’hui ce n’est pas une situation idéale.

Si je compare les médias américaines et européennes, j’ai besoin d’admettre qu’il y a une grande différence (avec l’exception des médias italiens). Néanmoins, tous les deux luttent pour maintenir cet idéal. Les médias ne sont plus les observateurs – ils sont politiquement jouers actifs comme ils étaient toujours dans les systèmes totalitaires. De plus, l’influence du consumérisme est désastereux. C’est la chasse au scoop (que ce soit la vérité ou non) qui guide les medias. Et pourquoi? Pour faire un profit supérieur. Ainsi, les trois pouvoirs (traditionnellement: l'exécutif, le législatif et le judiciaire) sont aujourd'hui l'économie, les médias et la politique. Le concept de « la liberté » est donc très trompeur.

C’est la raison pour laquelle Ignacio Ramonet, rédacteur en chef du Monde diplomatique, a écrit « la tyrannie de la communication ». Il pense que l'information est devenue une marchandise et les médias ont perdu leurs valeurs. Ils nous manipulent et nous mènent « dans le nouvel âge de l’aliénation ». Selon Ramonet, la vie sociale, politique, économique et culturelle peut être considérée « une véritable tyrannie ». C’est vrai si nous ne sommes pas critiques et analytiques. Si nous voyons le monde seulement à travers les médias qui ont compris leurs rôles simplement comme les « extensions » des pouvoirs politiques ou économiques (comme le canal « Fox » mais aussi le canal « MSNBC », apparemment), nous comprenons mal notre propre monde. Ainsi, il y a une bonne raison pour délibérer nos relations aux médias.

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